Février 2019.
Fraîchement arrivée de Méribel, station de ski alpine, et tout juste installée dans les Landes, j’avais remisé les skis et snowboard, remplacés par une wetsuit 4/3, des chaussons et un mini malibu, dans l’idée qu’on progresse forcément plus en surf quand on s’y colle aussi lorsqu‘il fait froid. Cet hiver serait océanique, c’était dit, c’était acté, on n’y reviendrait pas.
« Ça te dit d’aller enseigner le ski au Liban ? » me demande une copine de Méribel au téléphone.
Perdu ! L’attaque est arrivée par le flan–est bien sûr, je n’ai rien vu venir. Tu m’étonnes que ça me dit ! Clés de la cave, skis, chaussures de ski, snowboard, boots, sacs, passeport, billet d’avion, c’est parti !
Je ne suis pas titulaire du DE de ski mais il n’est pas nécessaire au Liban. Le plan était simple et attractif . Logée, nourrie, blanchie, voiture et vol aller-retour compris en plus d’un salaire hebdomadaire que je travaille ou pas. Quelles raisons aurais-je eu de refuser ? S’il y en a, je confesse que je n’ai pas pris une seconde pour les chercher.
Get on board to Lebanon